bullet

Vaccins ?

bullet

Réponse cellulaire à lymphocytes T CD8

bullet

Personne guérie. quelle immunité ?

bullet

Quel traitement antiviral pour éviter l’aggravation du Covid-19 ?

bullet

Covid Long.

bullet

Covid-19 : les questions qui empêchent les experts de dormir (Le monde Publié le 17 mai 2021 à 15h44 - Mis à jour le 03 juin 2021 à 16h48)1

bullet

ARN messager, la longue saga

bullet

Origine du virus ?

bullet

Effets secondaires des vaccins SwissMedic  (2021.03.26)

bullet

Office fédéral de la santé publique OFSP

bullet

Certificat Covid en Bref

 Publié le 05 mai 2020, dernière mise à jour le 17 septembre 2021 Le Monde

Vaccination contre le Covid-19 : le tableau de bord en France et dans le monde

 

 

20210830

Avec 407 cas pour 100’000 habitants, (363 lundi dernier) le taux d’incidence sur quatorze jours en Suisse est supérieur à celui de l’Allemagne (134), de l’Italie (150) et de l’Autriche (189), mais inférieur à celui de la France (414), selon les chiffres de l’OMS.

Femmes enceintes

Les femmes enceintes qui présentent des comorbidités (surpoids, hypertension, diabète,…) semblent présenter un risque accru de développer une forme sévère de la COVID-19, notamment au cours du 3e trimestre de la grossesse.
Concernant les vaccins à ARNm Comirnaty (Pfizer/BioNtech) ou Moderna, les études conduites chez l’animal n’ont pas montré de conséquence sur le déroulement de la grossesse ou le développement de l’embryon ou du fœtus. À ce jour, les données cliniques chez la femme enceinte doivent être complétées.
Aux Etats-Unis, à la date du 30 mars 2021, plus de 35 000 femmes enceintes avaient déjà reçu une première injection d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19 (Pfizer/BioNtech 53,9 % et Moderna 46,1 %) au cours de leur grossesse. La fréquence des effets indésirables locaux et systémiques chez les futures mères est similaire à ce qui est observée dans la population générale. A ce jour, les données ne mettent pas en évidence de risque pour la femme enceinte et le futur enfant.
Pour le vaccin à vecteur viral Vaxzevria (AstraZeneca), les études chez l’animal sont en cours. Les résultats préliminaires ne montrent pas d’effet nocif sur le développement du fœtus. Les données cliniques pour ce vaccin chez la femme enceinte sont limitées et ne permettent pas d’exclure un risque. Ce vaccin n’est pas recommandé à ce jour en France chez les femmes enceintes.

Source :

Dossier thématique - COVID-19 - Vaccins et femmes enceintes - ANSM (sante.fr)

Enquête  (PDF) de Pharmacovigilance sur les effets indésirables des vaccins Covid19 chez les femmes enceintes et allaitantes.27/12/2020 au 22/07/2021

 

 

bullet

bullet

 

AFP 08.2021 - Plus de 4,48 millions de morts -
La pandémie de Covid-19 a fait plus de 4.486.000 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi samedi par l'AFP à partir de sources officielles.
Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 637.237 morts, devant le Brésil (579.010), l'Inde (437.370), le Mexique (257.150) et le Pérou (198.115).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est calculé à partir des chiffres officiels.

On savait déjà que le variant Delta, identifié pour la première fois en Inde, est environ 40% à 60% plus transmissible que le variant Alpha, qui avait émergé au Royaume-Uni fin 2020. Mais selon l'étude, le risque d'être admis à l'hôpital est multiplié par 2,26 avec le variant Delta par rapport au variant Alpha et les patients concernés sont plus jeunes. 

Etude britannique publiée samedi. 28.8.2021

Covid-19 : les personnes infectées développent une immunité robuste et durable (lemonde.fr)

Le monde 23 juin 2021 //  L’immunité face au SARS-CoV-2 de la plupart des personnes infectées dure au moins un an et pourrait persister plusieurs années. Mieux encore : après une seule injection de vaccin, ces personnes semblent développer une immunité extrêmement robuste, capable de résister aux nouveaux variants.  (??? utile ??). Les anticorps seraient fabriqués en nombre tant que le pathogène est présent dans l’organisme, avant de rapidement diminuer dans les sept mois suivant l’infection, pour finalement se stabiliser à un niveau plus bas mais constant.

Globalement, la réponse qui se met en place après une infection semble être de qualité. Toutes ces données sont plutôt rassurantes sur l’immunité anti-SARS-CoV-2 », se réjouit Jean-Daniel Lelièvre.

Cette injection de vaccin a augmenté la capacité de neutralisation du corps d’environ cinquante fois. « Clairement, la meilleure configuration, ce sont les gens qui ont eu une forme modérée du Covid-19, suivie d’une injection de vaccin : ce sont les cadors de la réponse immunitaire face au SARS-CoV-2 », commente Guy Gorochov, responsable du centre d’immunologie et des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. « Il est clair que la vaccination booste les anticorps et la mémoire, donc on peut espérer être protégé plusieurs années », renchérit Samira Fafi-Kremer.

??? le taux d'anticorps permet-il de prévoir le taux d'immunité clinique ? Quelle  différence entre les deux ???

La question qui demeure désormais est de savoir si ces bonnes nouvelles s’appliquent également aux personnes n’ayant jamais été infectées par le virus, mais disposant d’un schéma vaccinal complet (d’une à trois doses suivant les cas). « Le vaccin n’infecte pas nos cellules, donc il ne suscite pas la même réaction de rejet », et par conséquent pas la même qualité de réponse immunitaire, souligne Guy Gorochov. Même constat pour Samira Fafi-Kremer, qui insiste sur le fait que « l’immunité des personnes simplement vaccinées n’aura probablement pas la même robustesse que celle des personnes déjà infectées, car l’infection génère des anticorps contre plusieurs protéines du virus ».

Pour Jean-Daniel Lelièvre, « il y a une vraie pertinence de la troisième dose », car « avec un boost de vaccin, on a des anticorps contre quasiment tous les variants et la décroissance de ces anticorps est beaucoup plus longue ».

?? Vaccin est une immunisation contre la protéine spike habituelle, d'ou peut venir l'immunisation contre les variants ???

Si ce genre de dispositif n’est pas encore prévu en France, le ministère de la santé affirme « anticiper toutes les options ». Un calendrier sera établi dans les prochains mois en fonction des recommandations de l’Agence européenne des médicaments et de la Haute Autorité de santé.

20210822 Le monde // Cependant, dans une étude publiée le 28 juin 2021, l’Institut Pasteur estime qu’au 1er septembre, environ 25 % de la population aura été infectée par le virus. Il est toutefois difficile d’estimer à quel point ces deux groupes se recoupent, d’autant plus que les formes asymptomatiques de la maladie représentent 52 % des cas confirmés, selon le bulletin épidémiologique de Santé publique France du 19 août.

L’immunité collective (de groupe, de troupeau ou encore grégaire) désigne un phénomène permettant la protection des personnes non immunisées lorsqu’une certaine proportion de la population est protégée soit par infection naturelle, soit par la vaccination – qui toutes deux entraînent une réponse immunitaire et la production d’anticorps. En cas d’épidémie, il va donc s’agir de viser un niveau « à partir duquel un sujet infecté (…) va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés »selon la définition de l’Institut Pasteur.

 

R0 ? Nettement plus transmissible que les variants précédents, le variant Delta, devenu prédominant, augmente la proportion de la population à protéger pour être en situation d’immunité collective – décrite par une simple formule mathématique : 1 – 1/R0. Cette proportion correspond en effet au pourcentage dont il faut réduire le R0 (ou cas secondaires), soit le nombre d’individus infectés par une personne contaminée, pour que celui-ci soit inférieur à 1. Plus le Rest élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés nécessaire pour faire baisser l’incidence doit être élevé. Pour la grippe saisonnière, avec un R0 de 2, l’immunité collective émerge donc avec 50 % de la population immunisée. Pour la rougeole, au R0 entre 12 et 20, la proportion est de 90 % à 95 % d’immunisation du groupe. Pour le Covid-19, au début de l’épidémie, R0 valait 3 et donc le seuil était de 66 %. Mais le variant Delta a un R0 autour de 6, poussant la proportion à plus de 83 %, un niveau difficilement atteignable.

Enfin, si les personnes infectées ou vaccinées développent une réponse immunitaire, il existe de grandes incertitudes sur sa durée. « Les données disponibles montrent clairement que la protection contre l’infection au SARS-CoV-2 commence à diminuer avec le temps après les premières doses de vaccin », ont indiqué dans un communiqué commun, mercredi 18 août, les autorités sanitaires américaines. Contrairement à des maladies comme la rougeole, dont l’immunité post-infection est à vie, les coronavirus n’engendrent malheureusement pas une immunité individuelle « stérilisante ».

Troisième dose ? 20210822

En Israël, le rêve perdu d’une immunité collective face au Covid-19 (lemonde.fr)

*alors que 30 % des contaminations touchent les moins de 29 ans.

* (Israël) Personne ne connaît le seuil nécessaire pour atteindre une immunité collective face au Covid et aux nouveaux variants. C’est pourquoi une stratégie de santé publique ne peut pas se construire entièrement dessus, tranche Hagaï Levine, épidémiologiste à l’université hébraïque-école de santé publique Hadassah. Nous savons que des éruptions de cas peuvent avoir lieu dans une petite part de la population moins vaccinée et se répandre. Nous l’avons observé en Israël avec la rougeole en 2018-2019, en dépit d’une couverture vaccinale énorme. »

 le 03 août 2021 à 08h14

*Dans cette note (France), les experts visent clairement « les personnes de plus de 80 ans résidant en Ehpad ou à domicile, ainsi que les patients immunodéprimés au sens large ». C’est-à-dire environ 5 millions de personnes, selon le ministère.

*Le 22 juillet, une autre équipe allemande a démontré, dans The Lancet, que les personnes ayant subi une greffe de rein avaient un taux d’anticorps plus de deux fois inférieur à celui du personnel médical servant de groupe témoin. « Certains systèmes immunitaires sont fatigués ou déficients. Ces études récentes peuvent sous-entendre que dans une population très à risque, une troisième dose permettrait de booster l’immunité due aux anticorps pour éviter les infections et aussi de faire une expansion de cellules mémoire un peu plus importante », souligne Matthieu Mahévas, de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP) à Créteil et de l’Institut Necker-Enfants malades.

*« Nous avons des pays confrontés à d’énormes vagues de maladies en ce moment, avec une population en grande partie non vaccinée, argue le scientifique. Avant que les troisièmes doses soient administrées, nous devrions essayer de nous assurer que toutes ces personnes vulnérables (…), partout dans le monde, soient protégées. »

 

Le monde 20210820

L’exemple islandais montre que la vaccination n’empêche pas complètement la circulation du virus, en particulier avec le variant Delta. Selon une étude américaine récente sur l’efficacité des vaccins à ARN messager contre le variant Delta, le vaccin de Pfizer ne réduit que de 42 % la contamination, celui de Moderna de 76 %. En revanche, les protections contre les formes graves restent importantes : le vaccin de Pfizer offrant une protection de 75 % contre l’hospitalisation et de 81 % pour celui de Moderna.

 

Covid-19: Un lourd bilan humain en Suède

LES PAYS FACE AU COVID (4/10). De la Chine à l'Occident, en passant par l'Inde, Challenges dresse un état des lieux sanitaire et économique face à la pandémie de Covid. Au début de la pandémie, les autorités suédoises ont fait le pari de ne pas instaurer de confinement. Face à la catastrophe, elles ont dû faire marche arrière.

 

Anders Tegnell, épidémiologiste en chef à l'Agence de santé publique. La stratégie suédoise a beaucoup fait parler à l'étranger. Sans répondre aux attentes locales.

M. HALLGREEN/DN/AFP

En 129 ans d'existence, le plus ancien musée en plein air du monde n'avait jamais fermé ses portes. Le Covid-19 l'y a contraint. Skansen, sur son île du centre de Stockholm, a pu rouvrir début avril, avec un plafond de 5.000 visiteurs à la fois. Un signe parmi d'autres d'un début de retour à la normale. "La vie reprend enfin!" s'exclame Mats, un grand-père venu montrer à ses petits-enfants les oursons du parc. John Brattmyhr, le patron du lieu, rêve maintenant d'un "retour des touristes étrangers".

LIRE AUSSICovid-19: Les pays qui ont su gérer la crise… et les autres

 

Même s'ils n'ont pas été soumis à un régime aussi strict qu'en France, les Suédois ont hâte d'en finir avec la pandémie. Certes, il n'y a pas eu de confinement obligatoire en tant que tel, ni d'attestation à remplir au moindre déplacement. Ceux qui ont ignoré les recommandations des autorités n'ont pas encouru d'amendes. Quant aux bars et restaurants, ils ont pu rester ouverts, en dépit de limitations. Mais la lassitude est d'autant plus palpable que le bilan humain affiché par le royaume est le pire d'Europe du Nord.

Recommandations peu suivies

Avec plus de 13.600 décès pour 10 millions d'habitants, la Suède devance largement ses voisins (deux fois moins peuplés qu'elle): 2.500 au Danemark, 890 en Finlande et 710 en Norvège. Autant de pays qui ont imposé des régimes plus contraignants. En Suède, les deux premières vagues du virus ont frappé durement, avec une hécatombe dans les Ehpad. "Nous n'avons pas pu faire mieux, contrairement à nos attentes", a reconnu depuis Anders Tegnell, l'épidémiologiste en chef à l'Agence de santé publique.

 

LIRE AUSSICoronavirus : pourquoi la Suède est sous le feu des critiques

Depuis plus d'un an, ce sexagénaire incarne la stratégie suédoise face au Covid-19, qui a beaucoup fait parler à l'étranger. Dans le pays, la culture du consensus lui a longtemps épargné les critiques. Jusqu'à ce que le respect des recommandations, censé garantir le succès du dispositif, s'effrite. La confiance en la capacité des autorités à sortir le pays de la crise a baissé, en particulier quand elles ont soudain recommandé le port du masque (dans les transports en commun) après avoir longtemps assuré que ça ne servait à rien.

Confiance au plus bas

"Elles ont alors montré qu'elles ne contrôlaient plus la situation", pointe Torbjörn Sjöström, de l'institut de sondage Novus. Actuellement, la confiance est au plus bas depuis l'irruption du virus. Mais de plus en plus de gens portent le masque. La contamination reste à un niveau élevé, maintenant les hôpitaux sous forte pression, même si le nombre de morts a chuté à moins de 10 par jour. Quant à la vaccination, elle est trop en retard pour que la société puisse rouvrir en grand dès cet été.

Le gouvernement rose-vert peut toutefois trouver du réconfort du côté économique. "La sortie de la crise approche", estime Annika Winsth, économiste en chef à la banque Nordea. Si le PIB a baissé de 2,8% l'an dernier, le retour de la croissance est attendu dès cette année (3%). L'industrie est relancée. L'argent injecté - équivalant à plus de 40 milliards d'euros - pour soutenir les entreprises et préserver l'emploi a permis de limiter la casse. Et ce sans trop creuser la dette (à 40% du PIB) d'un pays aux finances publiques saines de longue date.

Antoine Jacob (à Stockholm)

 

ECONOMIE

Evolution du PIB: -2,8% en 2020, +3% en 2021*
Revenu des ménages: +1,1%
Déficit public: 3,1% du PIB
Dette publique: 39,9% du PIB
Chiffres 2020, *prévision 2021 SOURCES : EUROSTAT, FMI, INSEE.

SANTÉ

1.365 morts par million d'habitants
89.129 cas par million d'habitants
18,7% de la population a reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid
SOURCES: UNIVERSITÉ JOHN HOPKINS, UNIVERSITÉ D'OXFORD.

GESTION DE LA CRISE

30% des Suédois ont confiance dans le gouvernement.
SOURCE: NOVUS.

202108

ces différences de Ct représentent une diminution de 2,8 à 4,5 fois de la charge virale chez les individus vaccinés.

(https://www.nature.com/articles/s41591-021-01316-7)

Covid-19 : pas contagieux, les asymptomatiques ? Gare à une étude sur « 10 millions d’habitants » mal interprétée (lemonde.fr)

Des patients asymptomatiques peuvent tout de même transmettre le Covid-19

Même s’ils sont moins contagieux, les personnes sans symptômes peuvent eux aussi transmettre le virus. L’étude du Lancet sur les 628 Singapouriens mis en quarantaine dénombre cinquante cas contacts contaminés par un malade asymptomatique. « Oui, la contagiosité est corrélée aux symptômes, mais l’absence de transmission depuis les asymptomatiques n’est pas un fait établi à ce jour », résume Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier.

40/628

La phase présymptomatique est même la plus contagieuse

Contrairement à ce qu’affirme France Soir, « une personne qui n’a pas encore les symptômes du Covid-19 peut parfaitement être contagieuse », avertit Guy GorochovC’est le cas au début de l’infection, lorsque la fièvre, la toux et les courbatures ne sont pas encore apparues. Or cette phase présymptomatique est redoutable d’un point de vue épidémiologique. « Il a été bien mis en évidence que les personnes symptomatiques connaissaient leur pic de contagiosité avant la fin de la période d’incubation », explique Mircea Sofonea, en s’appuyant sur une étude d’avril 2020 qui estime que 44 % des contaminations dans les foyers ont lieu durant cette phase.

« La différence entre ce virus et les autres, ce n’est pas seulement l’importance de la part d’asymptomatiques, mais le fait que l’on puisse être contaminant dans les trois situations,

  1. asymptomatique,

  2. présymptomatique, et

  3. durant les sept à dix jours après l’apparition des symptômes.

C’est toute la difficulté de cette épidémie », déplore Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

De ce point de vue, France Soir fait dire à cette étude ce qu’elle ne dit pas. « Les auteurs [de l’article paru dans Nature Communications] le disent eux-mêmes, ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas malades qu’ils ne vont pas le devenir, et cela n’incite pas du tout à lever les mesures de prudence. C’est écrit noir sur blanc dans leur papier », s’étonne Guy Gorochov.

 

« La prévalence de l’infection au SARS-CoV-2 à Wuhan était ainsi très basse, cinq à six semaines après la fin du confinement »

D’ailleurs, la centaine de cas positifs peut tout aussi bien avoir été d’anciens malades qui ne sont plus contagieux. L’extrême sensibilité du test PCR utilisé permet en effet de repérer des « débris » du virus, surtout dans la zone nasopharyngée, même dans un organisme guéri. « On peut rester ainsi positif, mais ne plus être contaminant », continue Mahmoud Zureik.

Covid-19 : face au variant Delta, l’efficacité et les limites des vaccins à ARN (lemonde.fr)

Dans une prépublication postée le 9 août sur le portail MedRxiv, des chercheurs du réseau hospitalo-universitaire américain Mayo Clinic et de la société d’analyse de données Nference proposent la première estimation comparative et chiffrée, en vie réelle, de l’efficience des deux vaccins à ARN messager. Ces données suggèrent le maintien d’un haut niveau de protection, supérieur à 75 %, contre les formes graves de la maladie, face au Delta.

Mais la protection contre l’infection – symptomatique ou non – chute devant le variant apparu en Inde et descend jusqu’à à peine plus de 40 % pour le Pfizer. Le Moderna, beaucoup moins utilisé en France, conserve quant à lui un haut niveau de protection. La perspective d’atteindre rapidement l’immunité de groupe grâce à la seule vaccination s’éloigne ainsi encore un peu plus

 Mayo Clinic 202107

Les chercheurs ont ainsi pu évaluer l’efficacité des deux vaccins face aux variants Alpha (dit « anglais ») et Delta (« indien »), en s’appuyant sur le fait qu’au Minnesota le premier était largement dominant en janvier et le second en juillet. Les résultats sont éloquents. Face à l’Alpha, le Pfizer offrirait une protection de 85 % contre l’hospitalisation et de 76 % contre l’infection, le Moderna protégeant, respectivement, contre ces événements à 91,6 % et à 86 %. Face au Delta, le Moderna ne protège plus qu’à 81 % contre l’hospitalisation et à 76 % contre l’infection, tandis que le Pfizer conserve un taux de protection de 75 % contre l’hospitalisation, mais de seulement 42 % contre l’infection.

 

Covid-19 : le tableau de bord de l’épidémie (lemonde.fr)

20210819 RTS

18h50

Douze fois moins d'hospitalisations dues au Covid chez les vaccinés

A population égale, le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 de personnes entièrement vaccinées en Suisse s'avère environ 12 fois inférieur à celui des non-vaccinés, d'après une analyse de la RTS basée sur la période allant du 1er juillet au 15 août.

Le nombre de malades a recommencé à croître ces dernières semaines en Suisse, mais l'efficacité de la vaccination face aux formes graves du Covid-19 se confirme. Depuis peu, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publie le nombre de personnes entièrement vaccinées qui sont hospitalisées avec une infection au virus. Ces données permettent de constater que les admissions hospitalières de personnes vaccinées restent relativement rares.

Pour interpréter ces chiffres, il faut les mettre en relation avec les populations respectives: le nombre de patients entièrement vaccinés avec la population entièrement vaccinée, ainsi que le nombre de patients non-vaccinés avec la population non-vaccinée.

Les résultats montrent un effet significatif de la vaccination face aux formes graves du Covid-19. Pour la période allant du 1er juillet au 15 août, on compte 8,3 hospitalisations de personnes vaccinées par million de personnes vaccinées. Chez les non-vaccinés, ce nombre s'élève à 105,9. A population égale, il y a donc environ 12 fois moins d'hospitalisations de personnes vaccinées que de personnes non-vaccinées.

Personnes âgées touchées

Leurs calculs indiquent que le taux de surmortalité pour l'ensemble de l'année était de 6% en 1890, de 49% en 1918 et de 14% en 2020. Une comparaison menée avec la Suède et l'Espagne relève que ces deux pays ont enregistré leur plus forte surmortalité depuis la grippe espagnole, en excluant les années de la guerre civile espagnole (1936-1939).

En outre, la surmortalité n'est qu'un indicateur important pour estimer l'ampleur des pandémies, a ajouté Kaspa Staub. Les conséquences économiques, psychologiques sont également importantes, tout comme celles provoquées par le Covid long.

Près de 3300 nouveaux cas de Covid-19 et 6 décès enregistrés en 24 heures

La Suisse compte mercredi 3291 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 6 décès supplémentaires et 95 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 22'805 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 16,4%.

 

 

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 25'196, soit 291,46 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,43. Les patients Covid-19 occupent 16,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,50%.

Au total 9'343'268 doses de vaccin ont été administrées et 50,25% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 10'615'425 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 747'396 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 9'432'415 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'436 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 30'154.

Le pays dénombre par ailleurs 14'475 personnes en isolement et 16'684 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 132 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine

Le monde 20210819

 

20210819

 

Vaccination and the Delta Variant: Four Steps Forward, Two Steps Back - Johns Hopkins Coronavirus Resource Center (jhu.edu)

20210819

‎Regardons la vaccination et Delta en ce qui concerne les États-Unis: ‎

  1. ‎Les vaccins à ARNm et Janssen sont très efficaces contre la mort et l’hospitalisation (plus de 90 à 98 %). ‎
  2. ‎La protection contre les symptômes de la COVID-19 semble être un peu moindre avec la variante Delta - les études montrent une plage de 85% à 40% - et cela peut différer selon le temps après la vaccination. Mais dans toutes les études, la gravité de la maladie est nettement moindre – le système immunitaire des personnes vaccinées peut rapidement éliminer Delta. Comme il a été mentionné ci-dessus, les maladies graves chez les personnes vaccinées aux États-Unis avec l’ARNm ou les vaccins Janssen sont rares. ‎
  3. ‎La transmission à d’autres personnes vaccinées peut se produire, mais elle est moindre que celle de la population non vaccinée, bien que nous n’ayons pas encore démontré à quel point elle est moindre. Donc, oui, on peut toujours être infecté par Delta malgré le fait d’être vacciné si l’on n’utilise pas de précautions. C’est un fait. Mais un fait plus important est que vous ne tomberez pas très malade et que vous pouvez réduire le risque de contracter la COVID-19 et de la propager si vous portez un masque. ‎

Israel

‎Eh bien, le virus nous apprend une autre leçon importante: il peut s’adapter avec une vitesse incroyable. Il est difficile de comprendre comment un virus comme celui-ci roule à travers le monde. Mais rouler à travers elle est. Des données récentes en israël estiment que tous les six à neuf jours, l’infection du delta parmi sa population double. Comme Israël a le taux de vaccination le plus élevé (avec le vaccin Pfizer/BioNTech à ARNm) de toute population adulte dans le monde, c’est à première vue surprenant. Cependant, c’est moins surprenant quand on reconnaît que les jeunes ne sont pas encore vaccinés, et ce sont les non vaccinés qui sont le principal carburant pour ce genre de vitesse. ‎

Vaccin

Notre corps politique ne permet pas une approche universelle de la santé publique. Nos dirigeants d’entreprise qui peuvent rendre la vaccination obligatoire sont-ils à la hauteur? Quelqu’un croit-il vraiment que l’autorisation d’utilisation d’urgence est très différente de celle de la FDA qui l’autorise en vertu d’une demande de licence complète de produits biologiques? Est-ce qu’un argument disant que FDA ne l’a pas certifié fait ressortir n’importe quel sentiment de crédulité ? Oui, il y a des étapes importantes à l’homologation du médicament afin qu’il y ait une cohérence d’un lot à l’autre dans la fabrication. Mais avec 400 millions de vaccinés et de plus en plus nombreux par jour, nous disposons de nombreuses données sur l’innocuité et l’efficacité. ‎

‎LARRY COREY, PROFESSEUR DE MÉDECINE‎

‎Le Dr Larry Corey est le chef du Centre des opérations du Réseau de prévention covid-19 (CoVPN), qui a été formé par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases des National Institutes of Health des États-Unis pour répondre à la pandémie mondiale et le président du groupe de travail sur les essais cliniques du vaccin COVID ACTIV 19. Il est professeur de médecine et de virologie à l’Université de Washington et professeur à la Division des vaccins et des maladies infectieuses et ancien président et directeur du Fred Hutchinson Cancer Research Center.‎

Le monde 17 mai 2021

Mais l’ARN polymérase est aussi capable de changer de modèle à recopier. Lors d’une co-infection par deux virus différents, elle peut commencer à recopier l’ARN de l’un et finir par l’autre virus : on aura alors un virus hybride, chimérique, recombinant. La nature moléculaire des mécanismes provoquant la recombinaison est inconnue : et pourtant, elle est à la base de la création de nouveaux virus qui peuvent franchir la barrière d’espèce, et créer des pandémies, pour peu qu’un hôte approprié soit disponible. Comprendre le fonctionnement de l’ARN polymérase n’est donc pas juste une lubie obsessionnelle. C’est comprendre comment est apparu le SARS-CoV-2, et anticiper l’émergence de nouveaux virus.

?? infection à Covid-19  + vaccination à RNAm en même temps chez un patient. Quand est-il ??

Par analogie, beaucoup pensaient qu’il en serait de même pour le SARS-CoV-2. Cette intuition a d’ailleurs été confirmée par des modèles mathématiques suggérant que la transition de ce virus pandémique en un virus saisonnier bénin pourrait prendre de deux à dix ans, selon la vitesse de propagation de l’épidémie.

Atteinte des enfants.

Contrastant avec ces infections asymptomatiques, des formes rares et sévères de syndrome inflammatoire multisystémique post-Covid-19 ont été décrites au sein d’une population presque exclusivement pédiatrique (PIMS) et ont causé, en France, le décès d’un enfant sur les 541 cas recensés au 7 mai 2021. Ce syndrome survient de manière décalée dans le temps, quatre semaines après une infection qui est le plus souvent passée inaperçue. Cette complication rare (de 1 à 2 pour 10 000 enfants infectés) s’accompagne de rougeur des yeux, des lèvres, d’une éruption, d’une fièvre élevée et d’une atteinte cardiaque nécessitant une hospitalisation. Le travail collaboratif de pédiatres français a démontré l’efficacité de la corticothérapie sur ces symptômes.

Le PIMS ressemble à deux autres maladies : la maladie de Kawasaki, liée à une inflammation des vaisseaux, et le syndrome de choc toxique staphylococcique menstruel, qui est une complication rare et sévère survenant chez la jeune femme, secondaire à l’utilisation de tampons périodiques. Nous avons identifié une anomalie de la réponse immunitaire des enfants avec PIMS, qui ont, comme dans les chocs toxiniques, une activation massive d’un sous-groupe de globules blancs (certains lymphocytes T). Dans les chocs toxiniques, c’est une toxine produite par les bactéries qui cause cette activation, mais, dans le cas des PIMS, c’est une énigme – d’autant qu’elle est retardée par rapport à l’infection. Il est possible qu’en comprenant ce mécanisme propre aux PIMS on explique de nombreuses autres maladies postvirales, comme la maladie de Kawasaki.

 

c’est de savoir si l’hôpital public va survivre à cette crise

Mais, depuis quelques semaines, ce qui m’empêche vraiment de dormir, c’est de savoir si l’hôpital public va survivre à cette crise. Je n’ai jamais vu autant de soignants démotivés. Déjà, avant le Covid-19, beaucoup quittaient l’hôpital pour aller en libéral, en clinique privée, à l’étranger ou même changeaient de métier. Mais, depuis la crise, j’entends continuellement ce discours. C’est à cause des conditions de travail dégradées, et aussi du trop faible pouvoir d’achat pour les plus bas salaires.

Mais c’est également parce que les soignants ont l’impression que le gouvernement n’a pas de respect pour le travail accompli. Pourtant, on a travaillé avec enthousiasme, jusqu’à l’épuisement. Et quand on tire le signal d’alarme et qu’on dit que la tension est grande, que les soignants sont épuisés, on nous répond : « Ah bon ? » Et quand on lance une alerte en disant qu’on ne pourra pas réussir à soigner tout le monde si le gouvernement n’arrive pas à contrôler l’épidémie, on nous dit « arrêtez ! », ou encore : « Vous faites de la politique, pour qui vous prenez-vous ! » Il y a un an, on était des héros, et aujourd’hui, c’est comme si on était responsables du fait que la vie ne reprenne pas normalement. Mais on a déjà poussé les murs ! On ne peut pas faire plus…

Si l’hôpital public ne fonctionne plus, tout le monde en paiera le prix. Mais ce sont les personnes les plus modestes qui paieront le prix le plus élevé. Pour qu’une cordée avance, les premiers de cordée ne sont pas obligés de sacrifier les derniers en coupant la corde.

Covid-19 : les questions qui empêchent les experts de dormir (lemonde.fr)

2021.05.17 Le monde.

Comment mieux utiliser l’immunité cellulaire pour optimiser les vaccins de demain ?
Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, Créteil

Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, en janvier 2021.
Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, en janvier 2021. BERTRAND NOËL
Comme toute infection virale, l’infection au Covid-19 met en jeu les deux pans de la réponse adaptative : réponse humorale et réponse cellulaire. La première est bien connue, elle passe par les anticorps, ces bloqueurs de l’entrée du virus dans l’organisme. La seconde implique une population de cellules particulières appelées lymphocytes T CD8, qui ont pour mission de détruire les cellules infectées.

Moins connues du grand public, elles sont aussi moins étudiées par les chercheurs. Cela tient essentiellement à des problématiques pratiques : là où la réponse anticorps, du moins dans ses aspects les plus simples, peut être étudiée dans n’importe quel laboratoire d’analyse médicale, le suivi et la recherche sur les cellules tueuses apparaissent autrement complexes. Or ces questions sont essentielles.

En effet, si les lymphocytes T CD8 n’ont qu’un rôle probablement secondaire dans la protection contre l’infection, il en va complètement différemment, ensuite, dans le contrôle de cette infection, et donc dans la sévérité de la maladie. Les données disponibles concernant la réponse lymphocytaire T CD8 contre le SARS-CoV-1 – celui de 2003 –, ainsi que les données récentes sur celle dirigée contre le SARS-CoV-2, montrent qu’elle persiste longtemps, détectable ainsi jusqu’à dix ans après l’infection par le virus. Par ailleurs, les mutations permettant aux variants préoccupants (VOC) d’échapper aux anticorps neutralisants ne semblent pas affecter la qualité de cette réponse lymphocytaire T CD8.

Dès lors, une analyse plus large de cette réponse, telle qu’elle se met progressivement en place, permettrait de mieux comprendre les risques réels que nous font courir ces variants préoccupants. En outre, la protéine Spike, où se situe l’essentiel des mutations, ne représente qu’une faible partie des cibles de cette réponse lymphocytaire T CD8. Mieux décrypter cette part souvent négligée de la réponse immunitaire pourrait ainsi s’avérer un outil décisif dans la perception que nous avons de l’efficacité vaccinale et dans l’élaboration d’éventuels nouveaux vaccins.

2021.05.17 Le monde. Quel traitement antiviral pour éviter l’aggravation du Covid-19 ?

Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue, hôpital Bichat, Paris

Dès le début 2020, de nombreux essais cliniques ont été menés en France et dans le monde à la recherche de traitements antiviraux contre le SARS-CoV-2, essentiellement par repositionnement de molécules existantes. Malheureusement, à ce jour, aucun n’a fait la preuve de son efficacité dans des essais cliniques, et il n’existe pas de traitement antiviral recommandé pour les patients atteints du Covid-19.

Mon travail consiste à prendre en charge quotidiennement des patients avec une maladie sévère, c’est-à-dire ayant besoin d’oxygène supplémentaire pour respirer. Ils sont traités conformément aux recommandations internationales, c’est-à-dire par l’administration de corticoïdes, parfois associés à d’autres anti-inflammatoires, qui permettent de diminuer l’inflammation pulmonaire et l’aggravation de la maladie. Mais tous les jours, nous nous demandons quel traitement antiviral administré à la phase précoce pourrait permettre d’éviter l’hospitalisation à ces patients, leur aggravation, leur transfert en réanimation ou leur décès.

Les anticorps monoclonaux contre le SARS-CoV-2 sont une piste prometteuse. Pour l’instant, ils sont réservés aux patients à très haut risque car les données actuelles ne sont pas encore suffisantes pour les recommander largement. L’essai clinique européen Discovery, piloté par l’Inserm, évalue actuellement un cocktail d’anticorps monoclonaux contre le SARS-CoV-2 administré aux patients hospitalisés à la phase précoce de la maladie. D’autres antiviraux sont encore en cours d’évaluation, certains dans le cadre de l’essai Coverage en France, pour des patients qui ne sont pas hospitalisés.

Nous espérons que ces recherches aboutiront enfin à la validation de traitements efficaces et bien tolérés pour éviter des hospitalisations et des décès. L’enjeu est essentiel. Car même si la vaccination a prouvé qu’elle réduisait de façon impressionnante le risque de Covid-19 sévères, nous continuerons à voir des patients non vaccinés avec une forme sévère de la maladie pendant des mois. Il est crucial d’élargir nos possibilités thérapeutiques pour mieux les prendre en charge

Covid Long. Dominique Salmon-Ceron, infectiologue, Hôtel-Dieu, Paris. CAPTURE D'ÉCRAN FONDATION DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE  2021.05.17 Le monde

On estime que plus de 15 % des personnes ayant développé le Covid-19 présentent encore au moins un symptôme six mois plus tard. 

Un résultat important réside dans la démonstration récente de la persistance virale chez des sujets Covid-19 longs. Pour la première fois, on a la preuve que le virus peut rester caché au niveau de fentes olfactives dans un tissu qui fait partie du système nerveux, et que des personnes ayant une PCR rhinopharyngée négative peuvent rester porteuses du virus plusieurs mois. Cette persistance après une infection dite « aiguë » n’est pas un fait unique. Dans la maladie à virus Ebola, certains sujets gardent pendant plusieurs mois du virus dans le sperme.

Il faut maintenant déterminer quels sont les mécanismes et les conséquences de la persistance de ce virus. Une des hypothèses est qu’il demeure dans les cellules endothéliales (de la paroi des capillaires) et entraîne une inflammation intermittente de ces capillaires et, par là même, une baisse de l’apport en oxygène dans les tissus. Celle-ci pourrait provoquer le « brouillard cérébral » et les hypométabolismes cérébraux constatés au scanner. Le virus pourrait aussi infecter d’autres cellules, et la question de l’infection directe des neurones et des cellules de soutien est primordiale.

Une partie des patients Covid-19 long ne développent-ils pas d’anticorps contre le SARS-CoV-2 

 

SwissMedic  2021.03.26.  Vaccins effets secondaires

 

Le monde 20210715

 

D'après les informations de l’OFSP, quelque 1,25 million de doses de vaccins avaient été administrées jusqu’au 21 mars 2021 inclus, sachant que 466 000 personnes environ avaient reçu les deux doses.

Sur ces 862 déclarations, 460 concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 393, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna.

Au total, 599 déclarations (69,5 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 263 déclarations (30,5 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

 

 

 

Dans 37 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Les personnes décédées étaient âgées en moyenne de 84 ans et souffraient pour la plupart d'affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies, dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires, etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

 

Source 2021.08.19

Dossier thématique - COVID-19 - Suivi des cas d’effets indésira - ANSM (sante.fr)

 

Le monde 20210715

« Pas assez de recul sur les vaccins contre le Covid-19 » ? Ce que 3,5 milliards de doses injectées nous ont appris.

L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) .L’agence publie au moins deux fois par mois des rapports dans lesquels elle fait état des signalements reçus du public et enquête ensuite sur les « signaux » enregistrés, c’est-à-dire les signalements dont le caractère nouveau ou la fréquence sont inhabituels et nécessite une investigation. Parmi les « signaux » confirmés, on compte actuellement :

  1. 45 cas de myocardites rapportés depuis le début de la vaccination pour le Pfizer-BioNTech et 7 cas pour le vaccin d’AstraZeneca. La majorité des cas sont rétablis ou en passe de l’être. La fréquence dans la population vaccinée par le Pfizer-BioNTech est légèrement supérieure à celle observée dans la population générale, le rôle du vaccin est retenu mais pas encore confirmé. Il s’agit d’un effet rare d’évolution favorable ;

  2. plusieurs cas de réactions aiguës au site d’injection pour le vaccin de Moderna. Déjà décrites dans les essais cliniques, ces réactions locales douloureuses surviennent en moyenne huit jours après l’injection. Dans les cas les plus aigus, ces douleurs prolongées ont entraîné une perte temporaire de mobilité du bras ;

  3. plusieurs cas d’hypertension artérielle ont été observés pour le vaccin de Moderna ;

  4. des cas de syndromes pseudo-grippaux sont fréquemment rapportés pour le vaccin d’AstraZeneca ;

  5. 53 cas de troubles thromboemboliques ont été signalés pour le vaccin d’AstraZeneca depuis le début de son utilisation en France, dont 13 décès. Ces troubles restent extrêmement rares (53 occurrences sur 6,56 millions d’injections, soit 0,0008 % des doses) ;

  6. plusieurs cas de la maladie de Clarkson ont été signalés au niveau européen, l’Agence européenne des médicaments considère que le vaccin d’AstraZeneca ne doit pas être utilisé chez des patients ayant des antécédents connus d’hyperperméabilité capillaire.